Livre: Phobos 1
Auteur: Victor Dixen
Pages: 436
Date de sortie: Juin 2015
Editions: Robert Laffont (Collection R)
Ma note: 17/20
Synopsis
Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Mon avis
Le Livre
J’avais entendu parler de Phobos à sa sortie et en allant au salon du Livre Paris, j’ai pu me rendre compte de l’engouement qu’il y avait autour de cette saga écrite par Victor Dixen. Un auteur que j’ai pu apercevoir et qui honnêtement avait l’air très sympathique. Enfin bref, à la fin de mon petit séjour, Gaëlle (@elleagetseschroniques), a fini par me convaincre d’essayer cette lecture.
Ayant aimé, voir même adoré Artémis de Andy Weir, qui reste un peu dans le même esprit puisque le récit se déroule dans l’espace, il n’y avait donc pas de raison que l’univers ne me plaise pas. Effectivement j’ai adoré l’atmosphère que dégageait ce livre, bien qu’il ne soit pas aussi présent que je le pensais. Peut-être que les descriptions sur le lieu se développeront encore plus dans les tomes suivants. Ça fait toujours autant de bien de changer de monde et de découvrir autre chose. Encore une fois, un petit rêve que nous avons tous dans un coin de nos têtes; découvrir la galaxie, ce qui se cache en dehors de notre planète terre. Un rêve qui deviendra peut-être, un jour, réalité.
Au niveau du rythme du récit et de sa construction, je trouve ça parfaitement maîtrisé. Dixen arrive à nous délivrer des éléments un peu plus précis au fur et à mesure tout en nous rendant complètement accro et encore plus attaché au livre. Il sait nous mettre dans des positions d’attente, dans des positions où il nous laisse sur notre fin en nous parlant de tout autre chose. Les speed-datings donnent une accroche supplémentaire au récit mais donnent surtout un très bon rythme à celui-ci, qui s’accélère de plus en plus.
Les personnages: comme dans beaucoup de livres de ce genre, je pense qu’il est compliqué de ne pas s’attacher à eux. Ici, l’auteur sait approfondir chacun d’entre eux. Nous apprenons à les connaitre au fil des entretiens. On fini par en apprécier ou à en détester certains plus que d’autres. A comprendre la douleur de chacun et à découvrir leur lourd passé. Evidemment le fait que le personnage principal, aborde l’histoire à la première personne nous permet de rentrer un peu plus facilement dans notre lecture. Il nous aide à nous plonger totalement dans ce que nous raconte le narrateur.
Vous commencez à le savoir dans un « thriller » l’auteur fait souvent des dénonciations indirectes sur la société actuelle. Dans le Young Adult il y a généralement une part de ce genre. Dans cet ouvrage, Dixen nous parle donc de la face cachée du journalisme et de la télévision. Il dénonce ceux qui nous influencent et en même temps il nous accuse de nous laisser faire et de laisser naître en nous la naïveté.
Pour conclure
Je lisais pas mal de Young Adult et de Fantasy étant adolescente et puis en grandissant j’ai fini par passer à d’autres genres littéraires. Mais j’essaye de me rouvrir de plus en plus à d’autres styles et je ne regrette pas cette lecture.
Merci à Gaëlle de m’avoir convaincu! Je pense que si je n’avais pas une PAL au bord de l’explosion, j’aurai immédiatement sauté sur le tome 2. Victor Dixen a réussi à me laisser sur ma fin comme on dit. Hâte de lire la suite et de retrouver Léonor et ses acolytes.