Livre: La Maison
Auteur: Vanessa Savage
Pages: 432
Date de sortie: Février 2019
Editions: De la Martinière
Ma note: 13/20
Synopsis
La maison où Patrick a passé toute sa jeunesse n’est pas une demeure comme les autres. Quinze ans plus tôt, elle a été le théâtre d’un drame inconcevable : toute une famille y a été retrouvée, massacrée. Cela n’empêche pas Patrick de conserver le souvenir de moments irremplaçables dans ces lieux, comme seule l’enfance sait en créer. Il décide de la racheter.
Sa femme, Sarah, leurs deux enfants, s’y installent à contrecoeur. L’atmosphère qui colle à la maison, son trouble mystère, oppresse Sarah. Ses psychoses reprennent, de plus en plus sombres. Et Patrick n’est plus le même. Son comportement se modifie peu à peu. La tension monte.
Patrick et Sarah sauront-ils résister à cette infernale spirale du doute et de l’enfermement ? Et jusqu’où les entraînera-t-elle ?
Mon avis
Le livre
Tout d’abord un très grand merci aux éditions De La Martinière pour leur envoi!
Vous avez surement beaucoup vu ce roman passer sur les réseaux, je serai donc la énième personne à en parler! J’ai vu beaucoup d’avis mitigés, et là aussi je vais être une personne en plus dans le lot.
Cette histoire tourne autour de Patrick, de sa famille, mais surtout autour d’une maison. Sa maison d’enfance. Une belle demeure, proposée à la vente. Tout semble parfait puisqu’il compte bien la racheter. Sauf que, parce qu’il y a toujours un mais, celle-ci est surnommée « la maison du crime ».
Un résumé qui met clairement l’eau à la bouche et qui donne vraiment envie de se plonger dans ce premier thriller de l’auteure. Cependant je dois avouer que l’écriture ne m’a pas vraiment conquise. Même si on n’a pas trop de mal à entrer dans l’histoire, il manque ce petit quelque chose pour faire la différence.
Au fil des pages la tension monte, on s’attend donc à un final digne de ce nom, limite explosif. Mais non. Le soufflet retombe, et nous laisse sur notre fin. L’originalité promise sur la quatrième de couverture n’est finalement pas présente comme on s’y attend et c’est vraiment dommage.
Il y a également pas mal d’éléments superflus et de passage un peu répétitifs, qui n’aident clairement pas à faire monter le récit en intensité.
Je ne me suis pas vraiment attachée aux différents personnages et je dois dire que Sarah m’a paru insupportable par sa naïveté et son incrédulité. C’était peut-être l’effet recherché par Vanessa Savage donc je ne peux pas vraiment le lui reprocher, mais c’est un détail qui fait partie des choses qui m’ont dérangé.
Pour conclure
En bref une lecture sympathique mais pas transcendante. Je ne dirai pas que c’est un roman à avoir absolument dans sa bibliothèque. Ce n’est pas non plus un incontournable du genre.
C’est bien dommage d’ailleurs car l’idée de base est vraiment originale. Ce récit aurait été bien meilleur si l’intensité était montée jusqu’au bout et s’il avait été un peu moins dense en passages inutiles.
Malgré tout le roman reste sympathique. Il se lit d’ailleurs assez facilement. Nous verrons bien ce que l’auteure nous propose pour son prochain ouvrage.