Livre: Sott
Auteur: Ragnar Jonasson
Pages: 343
Date de sortie: 20 Septembre 2018
Editions: De la Martinière
Ma note: 14/20
Synopsis
« Quiconque envisagerait de s’exiler devrait sérieusement s’intéresser à Siglufjördur, le village le plus isolé du nord de l’Islande. » The New York Times Mais que se passe-t-il encore à Siglufjördur ? L’inspecteur Ari Thór n’est pas venu à bout des secrets de ce village en apparence si tranquille. Lui qui avait fini par se faire à la rudesse du climat et aux hivers trop longs se sent de nouveau pris à la gorge par un terrible sentiment de claustrophobie. La ville est mise sous quarantaine car on suspecte une épidémie de fièvre hémorragique (sótt, en islandais). Les premières victimes succombent tandis qu’un crime vieux de cinquante ans remonte à la surface… Le huis clos se referme sur les habitants de Siglufjördur. C’est l’agent d’Henning Mankell qui a découvert Ragnar Jónasson et vendu les droits de ses livres dans vingt pays. Né à Reykjavik, Jónasson a traduit plusieurs des romans d’Agatha Christie en islandais, avant d’écrire ses propres enquêtes. La série des « enquêtes de Siglufjördur », village dont sa famille est originaire, connaît un succès retentissant en France et à l’étranger.
Mon avis
Le livre
Tout d’abord, un grand merci aux Éditions de La Martinière pour cet envoi!
Je ne connaissais absolument pas Ragnar Jonasson, mais j’en avais beaucoup entendu parler. C’était donc une belle occasion de découvrir cet auteur. Évidemment, je n’ai pas lu les précédents, mais d’après les amateurs de cet auteur, cela ne pose pas de problème de compréhension! D’après ce que j’ai pu voir les ouvrages sont, en plus de ça, apparemment, publiés dans le désordre.
Dans ce dernier opus nous retrouvons le personnage récurrent de Ragnar Jonasson, Ari Thor. Celui-ci va encore devoir résoudre une affaire vieille de 50 ans. En parallèle, Isrun, une journaliste enquête sur un meurtre où un politicien pourrait avoir un rôle important.
Pour être très honnête avec vous je n’ai pas aimé ce livre, il manquait d’action. J’ai trouvé le rythme bien trop lent pour moi. Le personnage principal, n’est pas le plus intéressant que j’ai pu rencontrer dans mes différentes lectures. Je n’ai pas trouvé que les enquêtes étaient palpitantes. Cependant, le détail que je trouve original est en réalité le côté « huis clos », puisque la ville de Siglufjordur, dans laquelle Ari Thor enquête, est mise en quarantaine.
Je pense que je m’attendais beaucoup trop à lire un second Indridason. Mais l’action et le rythme n’étaient pas les mêmes. L’ambiance, quant à elle, m’a beaucoup plu, cette atmosphère sombre et froide, dans une ville au pied d’une montagne enneigée est parfaite pour un polar/thriller. Elle donne une profondeur au récit et à cette enquête.
Les personnages, sont eux aussi fidèles, à cette drôle d’atmosphère bien du Nord. L’auteur a très bien travaillé ses personnages et leur donne à chacun une identité forte. Il y a d’ailleurs, au premier abord, un bon nombre de protagonistes, ce qui m’a pas mal perdu. Bien évidemment on s’y fait petit à petit.
Pour conclure
Je ne conseillerais pas ce livre aux adeptes de thriller qui bougent beaucoup ou à ceux qui sont, comme moi, allergiques aux longueurs. Cependant l’ambiance reste très sympathique et correspond parfaitement à ce genre littéraire. Pour ma part, c’est vraiment cet aspect qui a sauvé ma lecture.
Siglufjordur n’avait jamais été une ville trépidante, mais elle était aujourd’hui morte. Il n’y avait pas un chat dans les rues. Ari Thor se sentit comme le dernier habitant d’une ville fantôme. Personne n’osait plus sortir, il n’y avait plus aucun signe de vie nulle part, partout régnait un silence assourdissant.