Et encore un mois qui se termine…
En Mai, j’ai pu continuer sur ma lancée d’Avril, en avançant dans mes lectures. J’ai été un peu plus longue à partir du 7, avec un retour sur les bancs de l’école, qui n’a pas été facile tous les jours pour être honnête. Surtout lorsque cela fait plusieurs années que l’on travail.
Il s’agissait d’une formation pour mon nouvel emploi. Après une année à ne rien faire, retour à la réalité. Il a donc fallu se réhabituer et reprendre le rythme. Cependant je suis assez contente de mon bilan avec 8 livres et demie lus {car il y a eu un abandon}, et un total de 2 950 pages. Un peu moins que le mois dernier je vous l’accorde, mais après mon gros stress post travail, je suis rassurée de voir que je n’abandonnerai pas mes livres.
Pour approfondir un peu plus, j’ai adoré mes différentes lectures jusqu’à la semaine dernière, où tout a commencé à retomber. Après quelques déceptions, plus l’arrivée de la fatigue, la panne lecture s’est déclarée! J’ai d’ailleurs l’impression que nous sommes pas mal dans ce cas en ce moment, c’est peut-être l’approche de l’été, qui sait?!
J’espère que le mois de Juin me reboostera et que la fatigue ne reprendra pas le dessus!
. Franck Thilliez – La mémoire fantôme
« Voilà quelques mois que je n’avais pas lu de Thilliez. Je pense que j’en ai trop enchaîné à la suite et que le fait d’être passée de « Rêver » à ses trois premiers, m’a laissé un peu sur ma fin. Ici j’ai retrouvé l’auteur que j’avais tant apprécié dans ma première lecture, et ça fait un bien fou!
Dans ce nouvel opus, nous retrouvons Lucie Hennebelle (rencontré dans « la chambre des morts« ), sur une nouvelle enquête, à Lille. Une jeune femme, Manon, amnésique, a été retrouvée sur le bord d’une route. Elle avait apparemment échappé à son « kidnappeur », plus connu sous le nom du « Professeur ». Elle cherche de l’aide auprès de Hennebelle, qui se plonge dans cette enquête les yeux fermés.
J’ai également redécouvert Lucie, qui est plus humaine et plus « sensible » dans cet ouvrage. Son côté sombre fortement remarqué dans « la chambre des morts » est enfin révélé.
Le côté scientifique de Thilliez est toujours présent, et son petit grain de « folie », ou plutôt de « génie », refait surface. Un final, encore une fois, étonnant. Il faut également du talent pour créer une enquête autour d’une personne amnésique, comme l’auteur a su le faire! »
. Amy Lloyd – Innocente
« Ce livre parle de Denis, incarcéré depuis son jeune âge, en Floride. Après avoir passé plus de vingt-ans derrière les barreaux, celui-ci possède tout un groupe de soutien qui tient à prouver son innocence. Samantha, jeune anglaise, fait également partie de ce groupe. Elle devient de plus en plus attachée au prisonnier, et fini par entretenir avec lui, une correspondance. Tous les deux tombent amoureux, et finissent par se marier. Un jour, Denis est libéré, et c’est là que l’histoire commence réellement…Je dirais, encore une fois, qu’il m’a fallu passer les 100 premières pages de mise en place, pour m’attacher à l’histoire. Une fois immergée dans ce récit, l’angoisse monte crescendo, le doute règne en maître et nous oblige à tourner les pages sans nous arrêter. Un ouvrage qui ne possède pas beaucoup de sang ou beaucoup de scènes difficiles à lire. Mais il n’y pas besoin de ça pour que ce soit une très bonne lecture. Amy Lloyd nous offre un thriller addictif aux nombreux secrets. Une ambiance malsaine qui nous met mal à l’aise mais qui nous permet également de nous attacher au récit. Un sujet qui aborde une certaine réalité. Elle réussit parfaitement à induire en nous, le doute, comme elle le fait si bien avec les différents personnages. Coupable ou pas, telle est la question qui mènera toute l’intrigue de cette histoire. Sans aucun doute, une auteure à suivre! »
. B.A.Paris – Derrière les portes
« Ce livre parle de Grace qui possède un poste chez Harrods, à Londres. Elle est aussi responsable de Milie, sa jeune sœur trisomique, que ses parents lui ont en quelques sortes refilé pour pouvoir partir s’installer en Nouvelle-Zélande. Un jour, Grace fait la rencontre de Jack, homme serviable, qui deviendra son mari après 6 mois de relation. Mais comme on le dit si bien, il faut se méfier des apparences…
L’auteure a su me happer dés les premières pages, ce qui est généralement assez rare dans ce genre.
Elle nous offre un très bon thriller psychologique à l’atmosphère angoissante, avec une forte tension et un intrigue parfaite jusqu’au bout, bien que l’on finisse par savoir comment se déroulera la fin de l’histoire. Il y a certes, quelques passages que j’ai pu trouver long, surtout lorsque l’on retrouve à peu près la même histoire entre le passé et le présent. Malgré ça, l’auteure a su donner vie à ses personnages en créant deux femmes attachantes et un vrai psychopathe.
Un ouvrage pour nous démontrer, une nouvelle fois, qu’il faut se méfier des apparences et que l’on ne peut se douter, de ce qu’il se passe réellement derrière les portes. »
. Sandrine Destombes – Les jumeaux de Piolenc
« Dans cette histoire nous suivons une enquête, sur des enfants qui disparaissent mystérieusement. Ils font tous parti de la même école et ont tous le même âge. Bizarrement, cette investigation, se tourne de plus en plus vers une disparition de jumeaux, ayant eu lieu en 1989. On va alors essayer de découvrir les différents éléments qui lient ces deux enquêtes.
J’étais très confiante en me lançant dans cette lecture, mais pour être très honnête elle ne m’a pas convaincue. La base de l’histoire est vraiment bien pensée et très intéressante. Sauf que, j’ai trouvé qu’il manquait d’action. Je n’ai pas réussi à me laisser embarquer.
Pour le point très positif, je dirais que j’ai vraiment beaucoup aimé l’ambiance ainsi que l’écriture de cette auteure. Nous ne faisons également pas face à des flics torturés, alcoolos sur les bords ou complètement à la masse. C’est le détail qui l’air de rien, fait du bien! L’auteure possède également le pouvoir de nous mettre à chaque nouveau chapitre, sur une nouvelle piste. Mais laquelle sera la bonne?
Cet ouvrage n’est pas mauvais, mais pas assez explosif pour moi. Encore une fois je pense que plus on en lit, et plus on devient exigeant. La fin, quant à elle, m’a conquise. C’était sûrement l’aspect tordu qui me manquait et qui a su rattraper un peu tout le reste.
Je finirais en disant, tout de même un très grand bravo à l’auteure pour son prix. »
. Franck Thilliez – Le manuscrit inachevé
« J’ai repris depuis peu ma lecture des différents livres de Franck Thilliez, et pour être honnête je n’aurai jamais pu attendre d’avoir lu tous les autres pour pouvoir me jeter sur celui-ci.
L’auteur nous offre une nouvelle fois, un récit assez étonnant. En particulier grâce à l’idée de base.
Thilliez nous parle donc d’un roman, dans un roman, dans son roman. Vous n’avez pas compris? Alors lisez-le!!
Ce dernier ouvrage m’a totalement conquise. Tout d’abord grâce à cette capacité, à totalement se réinventer. L’auteur réussi à nous proposer une nouvelle manière d’aborder ses livres et ses histoires.
Il aborde ce livre comme une belle partie d’échec, car il y a une petit information, que j’ai bien évidement apprise après avoir terminé ma lecture… Des mots soulignés sont présents dans le texte, ainsi que différents indices. Ils forment LA résolution à la grande énigme de ce livre, qui n’est autre que la fin du « manuscrit inachevé ». ( Honnêtement je n’ai pas le courage de me lancer seule dans cette « enquête », donc si vous êtes dans le même cas que moi, n’hésitez pas! Pourquoi pas résoudre cette énigme à plusieurs? )
Encore une fois l’auteur a frappé fort, très fort. Je pense réellement que c’est une très bonne année pour le genre du thriller. Toutes les nouveautés des grands auteurs français, sont à la hauteur de leurs meilleurs livres. Un one-shot magistralement construit, et parfaitement abouti. Une fin ouverte, qui ne plaît pas à tout le monde, mais que je trouve très cohérente avec ce qui est expliqué dans la préface, ainsi qu’avec l’énigme cachée dans ces différents livres.
En résumé, Franck Thilliez est un vrai génie! »
. Ghislain Gilberti – Dynamique du chaos
« Cet ouvrage est en fait une autobiographie, car l’auteur y raconte une période de sa vie, dans la décadence la plus totale. Dirigée par la drogue, l’alcool et le sexe.
Son introduction, dans laquelle il parle de son enfance difficile, m’a profondément touché, il a même fallu que je demande confirmation, sur le fait qu’il s’agissait bien de sa vie. Je ne pouvais pas croire que cette personne était, elle aussi, touchée par tant de souffrance.
Un livre qui aborde une descente aux enfers et une histoire d’amour destructrice. Le genre d’histoire que l’on ne peut éviter, et qui nous revient toujours en pleine tête, malgré nos efforts pour nous en éloigner. On peut clairement dire que Gilberti a des tripes, il couche son histoire sur le papier, même si cet exercice peut s’avérer difficile. Il nous livre son combat, qui peut devenir celui de n’importe qui.
Malgré ces bons côtés, je n’ai pas vraiment été embarqué par cet ouvrage. Cette trop grande perversité m’a parfois dérangé. Il m’a manqué quelque chose, peut-être un élément qui aurait rendu le récit plus « histoire » et moins « autobiographique ». Un thriller, dans lequel les faits sont réels, que l’on ne peut pas mettre entre toutes les mains. Même si je me suis habituée à tous ces éléments au fil de mes lectures, j’avoue avoir eu du mal ici.
Malgré tout, je ressens une profonde empathie pour Ghislain Gilberti, qui apparemment a vécu mille vies. Il a su se relever malgré sa chute. Et je trouve que l’histoire est belle, quand on voit là où il en est arrivé. Je lirai sans aucun doute un autre de ses livres, histoire de me faire une autre idée de son écriture et de son talent. »
. Ornela Vorpsi – L’été d’Olta
« Comme vous le savez, ou peut-être pas, chaque mois vous pouvez remplir un formulaire d’inscription, pour devenir jury du coup de coeur des lectrices, du magazine Femina. J’ai voulu essayer, et par chance j’ai été sélectionnée pour le mois de juin.
Pour être très honnête avec vous ce n’est pas du tout le style de livre que j’aurais choisi. Mais je me suis dit que je pouvais avoir une belle surprise.
L’histoire en elle-même n’est pas « horrible » à lire, mais cette présence du communisme m’a totalement laissé de marbre. Ce n’est pas du tout ce que j’apprécie et ce que je recherche dans un livre.
J’ai donc fait une lecture en diagonale, et je n’ai pas du tout accroché! Cependant je ne le déconseille pas aux personnes qui aiment ce genre littéraire.
Il y a des livres qui sont faits pour nous et d’autres non. Celui-ci n’était effectivement pas pour moi.
Je n’ai ressenti aucun attachement pour les personnages, et aucun attrait pour l’histoire…
Je n’ai du coup, pas écrit d’article sur cet ouvrage. Je n’avais pas non plus spécialement envie d’approfondir et de m’attarder sur cette lecture. Je pense que ce petit avis instagram suffira à vous dire que je n’ai tout simplement pas aimé « l’été d’Olta ». »
. Karine Giebel – Chiens de sang
« Ici, on suit deux protagonistes, qui sont chacun de leur côté victime d’une chasse à l’homme. Il y a Diane la photographe et de l’autre côté Rémy, SDF. Je n’en dirais pas plus sur l’histoire, je pense que la quatrième de couverture vous en dira assez. En tout cas, on peut avouer que Giebel, a encore et toujours de l’imagination et beaucoup de noirceur à nous offrir.
Au début de ma lecture, j’ai beaucoup pensé à « des nœuds d’acier » de Sandrine Collette, que j’ai lu il y a peu. Peut-être à cause de ce côté « séquestration », même si il est différent dans les deux ouvrages. Mais je pense surtout que c’est à cause de cette nature, dense. A cette forêt qui renferme tout en elle.
Malgré le petit format de ce livre, l’auteure réussit à mettre de la profondeur dans ses personnages et dans ce qu’elle écrit. Elle ne nous donne aucun espoir. Contrairement à ses autres livres, je n’ai pas ressenti la compassion, que je ressens habituellement pour les « méchants » de ses histoires. Cette fois-ci il y a vraiment une forme de haine et de peur envers eux. Ils ont presque un comportement « animal ».
Encore une fois, Karine Giebel, une des reines du thriller français, a su m’embarquer avec elle. Je suis totalement amoureuse de sa plume. C’est sombre, angoissant, dur et également dénonciateur. Un ouvrage que j’ai dévoré, impossible de le lâcher tant qu’il n’est pas terminé.
Je n’ai pas encore été déçue une seule fois par cette auteure, même si je suis d’accord pour dire que tous ses livres ne sont pas à la hauteur de « meurtres pour rédemption » ou « purgatoire des innocents ». On ne peut pas être parfait tous les ans! . »
. Florence Levet – Une terre cailloux et de soleil
Abandon de ce livre à un peu plus de la moitié. Je n’arrivais pas à acrocher à ce roman. Ce n’était peut-être pas la bonne période pour lui, car ce livre se faisait prometteur.
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