Décidément, les mois défilent à une allure terrible!
Ce mois d’Avril a débuté par une belle aventure lyonnaise, au Quai du polar. Un séjour rempli de découvertes et de belles rencontres. J’en suis repartie avec pas mal de livres et avec beaucoup de dédicaces! J’ai hâte de me rendre à un nouveau salon. Dans l’année je l’espère…
Pour vous raconter un peu ma vie, il s’agissait de mon dernier mois de chômage, j’en ai donc bien profité pour avancer dans mes lectures. J’ai donc pu lire, dix livres, 3 656 pages en tout! Je n’avais pas vraiment d’objectifs, donc très contente de ce résultat qui me permet de bien baisser ma PAL.
Au niveau du bilan, je peux dire que je n’ai eu que des bonnes lecture en Avril. Beaucoup d’émotions et de très belles surprises. Des découvertes ou des nouveautés d’auteurs que j’apprécie particulièrement.
J’espère que le mois de Mai sera aussi riche en livres et surtout en bonnes lectures…Commençant ma formation pour mon nouvel emploi je ne sais pas si je pourrai faire baisser ma pile à lire comme je le désire, mais je ferai mon possible.
. Karine Giebel – Toutes blessent, la dernière tue
« Dans ce dernier chef-d’oeuvre, l’auteure dénonce l’esclavage moderne, chose dont nous ne sommes pas vraiment tenu informé ou que l’on occulte tout simplement. Afin de nous permettre de rester dans un monde sans haine, sans violence et sans horreur. Une réalité à laquelle nous devons malheureusement faire face. La servitude, l’esclavage deviennent interdit en 1948 par la déclaration universelle des droits de l’homme. Cependant comme beaucoup de lois de nos jours, celle-ci n’est pas respectée. Dans le plus grand secret de certaines demeures, de certaines familles, se cachent peut-être une personne qui n’est là que pour servir, qui souffre et qui obéit. Giebel nous démontre encore la part sombre et les horreurs dont est capable la nature humaine. Une nature qui fait de plus en plus peur, jusqu’où l’homme est-il prêt à aller pour assouvir sa soif de pouvoir? Jusqu’où irons-nous dans cette guerre contre l’horreur? Triste monde…
Je referme donc ce pavé de 744 pages avec une boule au ventre, les tripes nouées, le cœur serré et les larmes aux yeux. C’est tellement brillant, oppressant, et déchirant. Encore du grand Giebel, je ne m’en lasse pas. Elle est la reine du genre et elle reste indétrônable malgré toutes mes découvertes. Un talent sans pareil grâce auquel elle réussi son pari à chaque fois. On ressort de ces lectures totalement chamboulé et retourné par tant de violence. Des milliers d’émotions se bousculent en moi. Il y avait Marianne, maintenant il y a aussi Tama… »
. Agnès Ledig – Dans le murmure des feuilles qui dansent
« Une première partie qui, comparée aux autres livres, a eu du mal à m’embarquer. Concernant la seconde partie… Je ne l’ai pas lâché. Encore un récit plein de douceur, mais difficile émotionnellement. J’ai laissé filer quelques larmes en me rendant compte que la vie ne tenait qu’à un fil. Que nos petits bobos sont souvent insignifiants. Un très bel hommage à Nathanaël, qui doit être fier… »
. Hervé Commère – Sauf
« Petit ouvrage de 267 pages, autant vous dire qu’il s’est lu très vite. Hervé Commère nous embarque tout de suite dans une intrigue un peu folle. Tout commence par un album photo déposé dans sa petite brocante de Montreuil. Des photographies qui vont faire resurgir un passé qu’il a enfoui en lui. On va le suivre dans son enquête sur l’identité du dépositaire de cet objet, sur les personnes qui le poursuivent pour récupérer ces précieuses images. Entre maisons en feu, vols et fuites l’auteur nous plonge dans une course haletante entre Montreuil, la Norvège, et la Bretagne tout en passant par Lyon. Je n’ai pas pu lâcher cette lecture sans en connaître le dénouement. La plume de l’auteur m’a également conquise. C’est fluide, incisif et sans fioritures. […] J’ai tout simplement adoré cette première lecture d’Hervé Commère. Une maîtrise parfaite de l’intrigue, un suspense présent comme on s’y attend. Tout s’accélère petit à petit et nous enferme dans cette folle histoire. Il réussi à donner un petit côté « surnaturel » qui apporte un vrai plus au récit. Je suis ravie d’avoir pu découvrir cet auteur, réellement et littéralement parlant. Tout est admirablement bien ficelé et construit. Cet ouvrage restera un de ceux qui m’ont marqué. »
. Olivier Bal – Les limbes
« Comme dans la plupart des thrillers/polars, il y a environ 100 à 150 pages de mise en place. Ce qui peut paraître long au départ puisque l’on ne se sent pas totalement emporté. Dépassé ce nombre, le récit prend de l’ampleur et de la force. Il ne nous lâche plus, nous accapare pendant de nombreuses heures. […] Un livre au pays des rêves, qui nous fait trembler parfois, nous garde en haleine tout du long et nous oppresse jusqu’à ne plus rien faire d’autre que de tourner les pages. […] Olivier Bal nous offre un huit clos à la croisé des chemins entre Inception et The Walking Dead. C’est brillant, riche et oppressant. Un ouvrage entre deux mondes, entre rêve et réalité. Un livre que l’on referme en ayant l’impression de s’être pris une grosse claque. Un ouvrage qui nous laisse sans mot. Je suis ressortie de cette lecture en me disant que c’était vraiment un « livre de fous »! »
. Olivier Norek – Entre deux mondes
« Un livre criant de vérité qui nous fait prendre conscience de la réalité. Norek nous dévoile des choses cachées par les médias, qui nous permettent de revoir notre jugement sur ce sujet très à la une. Une plume fluide et simple, qui nous relate parfaitement les faits. J’ai également été « choquée » par cette réalité et par ce retour d’un comportement primaire, animal. Que l’homme est pourri au final…
C’est là, encore une fois, que l’on se rend compte du pouvoir des livres, de la force qu’ils ont sur nous, et de leur richesse. De cette façon de nous ouvrir au monde et d’ouvrir notre esprit afin de le voir différemment.
Cet ouvrage m’a réconciliée avec Mr Norek, j’espère que son prochain livre me mettra la même claque. Merci d’avoir enquêté dans cette « Jungle » et d’en avoir sorti ce livre, tel qu’il est. »
. John Marrs – Âmes soeurs
« Une histoire qui mêle réalité et possible futur. Cinq personnages qui nous offrent pour chacun d’eux, une vie différente. Des histoires qui nous embarquent, autant les unes que les autres, même si j’ai eu certaines préférences. L’aspect « Thriller » apparaît réellement à la fin du livre. J’ai trouvé que le reste se basait pas mal entre la romance et une forme de science-fiction. »
. Arnaldur Indridason
« Une fois que l’on a passé les 100 premières pages et les noms Islandais difficiles à retenir. On ne peut clairement plus lâcher ce livre. Une enquête étrange dans laquelle s’immisce la guerre et la violence conjugale. Un roman noir, comme je les aime, à la découverte de l’Islande. Je ne saurais dire si Indridason est le maître du polar nordiste, en tout cas, je pense qu’il fait effectivement partie des meilleurs. Les différentes histoires qui s’imbriquent les unes aux autres pour n’en former qu’une, ainsi que les différents personnages, m’ont conquises. Même si l’on se doute du dénouement assez rapidement, je découvrirai avec plaisir d’autres aventures d’Erlendur et de son équipe. »
. Sandrine Collette – Des nœuds d’acier
« Je me suis procurée mon troisième livre de Sandrine Collette, lors de sa rencontre au salon du livre de Paris. J’avais beaucoup aimé mes deux premières lectures de cette auteure (« Juste après la vague », « Les larmes noires sur la terre »). J’avais beaucoup entendu parler des « nœuds d’acier », qui apparemment était le meilleur, je le confirme. Je parlerais tout d’abord de l’écriture, que j’apprécie de plus en plus au fil des livres et qui réussit à m’embarquer à chaque fois.[…] Sandrine Collette nous offre un huit-clos parfaitement mené, un roman que l’on ne peut lâcher. Même si le thème n’est pas nouveau, cela n’en reste pas moins une très bonne lecture, dont le sujet principal est très bien raconté. Un récit oppressant et stressant, dans une cave, en plein milieu d’une nature qui donne l’impression d’enfermer encore plus les prisonniers.
[…] Une tension psychologique, forte, qui nous empêche totalement de refermer ce livre. Il est addictif.[…]
Un voyage en enfer, où la violence est reine et où la tension augmente de plus en plus. Un style simple mais palpitant. »
. David Coulon – Je serai le dernier homme…
« Dans cet ouvrage, nous suivons un homme, dont nous ne connaissons pas vraiment l’identité. Un soir, en rentrant d’un énième rendez-vous avec sa maîtresse. Il va donc se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. A partir de là, tout va dégringoler au fur et à mesure. Sa vie va prendre une tournure inattendue. […]
David Coulon nous offre un beau bazar, avec du sang, de la décomposition de cadavre, de la surprise et réussi brillamment à nous embrouiller. […] Une histoire totalement dingue qui nous sort des « classiques » que l’on ne connaît que trop bien. Ici c’est original, nouveau, avec un récit haletant qui ne nous lâche pas une seconde. Un livre sombre, aux actions macabres, qui a tendance à nous mettre mal à l’aise. Malgré ce coté mal-sain on en redemande. Nous en devenons même plus psychopathe que les protagonistes. On en veut toujours plus, toujours plus de noirceur. Finalement c’est ce que tout bon lecteur de thriller aime vraiment. »
. Loetitia Manent – L’enfance frappe souvent à la porte avec ses bagages
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