Livre: Le gang des rêves
Auteur: Luca Di Fulvio
Pages: 945 en poche
Date de sortie: 2016
Ma note: 16/20
Synopsis
Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt… L’histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s’achève quelques heures plus tard sans qu’on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio. Roman de l’enfance volée, Le Gang des rêves brûle d’une ardeur rédemptrice : chacun s’y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l’illusion de la pureté.
Mon avis
Le livre
Avec Luca Di Fulvio, tout a commencé il y a un peu plus d’un an. Je voyais son livre partout. Puis il y a eu le Quai du Polar 2018, où nous avons eu la chance de rencontrer l’auteur. Pour finir il y a eu mon amie Maureen qui m’en a parlé, reparlé et rereparlé, jusqu’à ce que je me décide enfin à le lire.
On m’avait conseillé de le déguster, c’est ce que j’ai fait, puisque j’ai gardé ce livre sur ma table de chevet durant trois semaines. J’ai fait durer le plaisir et je ne le regrette pas!
Dans cet ouvrage nous voyageons entre Italie et Amérique, des années 1900 à 1930. Nous découvrons Cetta, une jeune Italienne qui débarque à New York, un enfant sur les bras. Elle rêve d’une nouvelle vie, mais le rêve américain n’est pas aussi accessible qu’on le pense.
Ce livre est riche, il est composé de tellement d’éléments. Tout ce qui représente la vie finalement. Le combat d’une mère, la violence d’une époque. Les hauts et les bas d’une famille qui doit survivre. L’éducation des enfants dans un quartier « défavorisé ». La fermeture d’esprit et les différences sociales selon la religion, la culture ou bien la « race ».
Au-delà de ça, Luca Di Fulvio, nous fait rencontrer de merveilleux personnages et nous offre des histoires d’amour ou d’amitié auxquelles on s’attache sans relâche tout au long de notre lecture.
L’écriture est fluide, limite « cinématographique ». Un décor parfaitement décrit. Des personnages attachants ou bien détestables. En somme, c’est la recette parfaite. Le seul petit hic, qui m’a un peu ralenti dans cette lecture est; les légères longueurs présentes en début de seconde partie. D’ailleurs je dois avouer que j’ai préféré la première partie à la seconde. Malgré tout, j’ai adoré ce livre dans son intégralité!
Le sens : voilà ce qu’il avait cherché. Donner un sens à la vie, la rendre moins arbitraire. C’était ça, la perfection, non pas le succès, la réussite, le couronnement d’un rêve ou d’une ambition : c’était le sens.
Pour conclure
L’auteur nous offre une réflexion sur le racisme, l’immigration, la prostitution, la misère, la violence, en particulier celle faite aux femmes. Il nous offre également une visite des rues de New York. Du Lower East Side, à Harlem, en passant par Broadway et Park Avenue.
En résumé, ce livre est un vrai petit bijou.
C’est l’histoire de Christmas, Ruth, Cetta, Sal, Santo, Joey, Bill, Karl, Cyril, Lepke, Tonia, Vito, Rothstein, du boucher, de son chien lépreux et de tous ces jeunes de quartier. Mais c’est avant tout une histoire de gang, d’amour et d’amitié…
Encore un grand merci à Maureen, ainsi qu’aux éditions Slatkine d’avoir fini par me convaincre que cette lecture en valait vraiment la peine. Merci également à Mr Di Fulvio pour ces trois semaines passées en compagnie de ces merveilleux personnages et de son univers si prenant. Ils vont me manquer.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore lu. Je me demande vraiment ce que vous attendez pour entrer dans le gang!
Tu sais ce que c’est l’amour ? fit-elle. C’est réussir à voir ce que personne d’autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d’autre.
1 comment
Il est dans ma PAL depuis un petit bout de temps! J’ai hâte de le découvrir…