Livre: La fille d’avant
Auteur: JP. Delaney
Pages: 512
Date de sortie: Mars 2017
Editions: Mazarine / Le livre de poche
Ma note: 16/20
Synopsis
C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.
Mon avis
Le livre
La fille d’avant de JP. Delaney, me faisait très envie depuis sa sortie en broché. Mais face à mes nombreux achats, il est passé en dernière position dans ma wish-list. Dernièrement, j’ai enfin cédé à la tentation!
Un livre à deux voix, le passé avec Emma et le présent avec Jane. Les deux personnages nous racontent leur histoire, qui, au fil du récit, font étrangement ressortir des similitudes. Je m’y suis attachée d’une certaine façon, bien qu’il me soit très souvent arrivé de les détester. Les personnages secondaires, ont eux aussi un rôle très important à jouer dans cette histoire. Et ça fait du bien de voir qu’ils ne sont pas seulement là pour augmenter le nombre de personnes à l’affiche.
Ces deux femmes sont cependant relayées en quelque sorte, en arrière plan, car l’élément principal est une maison, unique en son genre. Où de nombreuses règles dirigent le quotidien de ces jeunes femmes. Où tout objet superflu est à bannir, et où le minimalisme est maître. Le seul hic, c’est que pour avoir le droit d’y vivre, il faut le mériter…
Une demeure qui séduit par sa simplicité, son confort mais surtout par sa sécurité. Elle est un monde à part, comme une galerie d’art, elle offre un renouveau à celui qui l’a choisi. Mais elle renferme aussi de terribles secrets, que les pages de ce livre nous dévoilerons peu à peu.
Un huis-clos parfaitement mené, entre désillusions, drames, paranoïa, secrets et architecture. Delaney nous emprisonne dans son roman comme on pourrait l’être dans le One Folgate Street. Seul, face à nos doutes, on avale ce livre. Les chapitres sont courts, l’écriture est fluide et le fait qu’ils alternent le passé et le présent de cette façon, donne un rythme effréné à l’ouvrage.
Tout ce qui est à toi lui a un jour appartenu…
Pour conclure
Un excellent thriller psychologique, rondement mené par ce très bon auteur, qui se prénomme en réalité; Tony Strong.
Les personnages mettent vraiment en valeur cet ouvrage et sa demeure. Une maison qui réussira à vous marquer. Car elle joue vraiment un rôle prépondérant dans cette histoire.
N’hésitez plus! Allez vite déposer votre candidature pour devenir locataire du One Folgate Street, vous ne serez pas déçu. Un livre, qui réussira à totalement vous embarquer entre ses murs.
Croire que l’on sera celui ou celle qui changera la nature fondamentale d’une autre personne, relève du narcissisme. La seule personne que l’ont peut véritablement changer, c’est soi-même.