Livre: Derrière la haine
Auteur: Barbara Abel
Pages: 344 en format poche
Date de sortie: 2012
Ma note: 17/20
Synopsis
D’un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l’autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu’au jour du drame. Un tragique accident fait voler en éclats leur entente idyllique, et la cloison qui sépare leurs maisons tout comme la haie qui sépare leurs jardins ne seront pas de trop pour les protéger les uns des autres. Désormais, les seuls convives invités à la table des anciens amis s’appellent Culpabilité, Suspicion, Paranoïa et Haine…
Mon avis
Le livre
J’avais pas mal vu passer ce livre sur les réseaux et beaucoup entendu parler de l’auteure. Il faut également avouer que la couverture est vraiment pas mal. D’ailleurs pour la petite anecdote, j’ai remarqué que j’aimais beaucoup les Pocket avec des bâtiments en couverture!! XD
Après ma grosse grosse panne lecture de l’été, j’avais vraiment besoin d’un bon petit livre pour me remettre dans le bain. Du coup j’ai jeté mon dévolu sur cet ouvrage de Barbara Abel, et j’ai bien fait!
C’est l’histoire de deux maisons, de deux familles qui n’en forment finalement plus qu’une, chacun avec leur vie et leurs différences. Tout se passe pour le mieux entre eux, jusqu’au jour où un drame va survenir, et tout va basculer.
Je dirais que les 100 premières pages sont longues et limite un peu niaises, cependant on les lit avec avidité car nous avons, une seule idée en tête le fameux point de rupture. Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir se passer? Pourquoi tout va changer? Mais le meilleur du livre réside dans cette fin absolument surprenante! Je ne m’y attendais tellement pas, chapeau Mme Abel!
Les personnages sont attachants et nous pouvons facilement nous identifier à eux. Leur amitié est belle et nous fait en réalité un peu rêver. Ils s’entraident, se comprennent et partagent leurs bons et mauvais moments. Un petit monde digne des bisounours.
La plume est simple et fluide, ce qui rend le tout très facile à lire. L’intrigue est parfaitement maîtrisée et Barbara Abel sait étendre ses tentacules pour nous piéger. La machine infernale tourne comme il le faut, et les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit. Jusqu’au moment où tout explose. Je n’ai qu’une chose à dire, c’est magistralement bien fait!
L’amitié est une force dont nul ne peut prétendre pouvoir se passer. On a besoin d’amis, comme on a besoin de manger, de boire ou de dormir. L’amitié, c’est un peu la nourriture de l’âme: elle ravitaille le cœur, elle sustente l’esprit, elle nous comble de joie, d’espoir et de paix. Elle est la richesse d’une vie. Et le gage d’une certaine idée du bonheur.
Pour conclure
J’ai littéralement dévoré ce livre et je peux dire que Barbara Abel a gagné une nouvelle fan! J’ai hâte de lire la suite de ce récit, avec « après la fin ».
Je ne dirais pas qu’elle va détrôner ma chère Karine Giebel, mais je peux dire qu’en ce qui me concerne, elle rentre dans le cercle très fermé, des meilleurs auteurs de polars/thrillers français.
Donc, comme vous vous en doutez, je vous conseille très fortement de vous plonger très rapidement dans cet ouvrage.